Grâce à une progression du secteur de l’assurance vie, les placements financiers se sont redressés en dépassant la barre symbolique des 4 000 milliards d’euros. Malgré une baisse des taux de rendement, les épargnants français continuent à épargner en masse comme le démontrent les études de la Banque de France.
Ils orientent leurs économies principalement sur trois supports ; les comptes de dépôts à vue, les livrets réglementés et les contrats d’assurance-vie. Ces secteurs ont drainé sur un trimestre plus de deux fois l’encours d’un trimestre précédent avec près de 22 milliards d’euros contre un peu plus de 8 milliards.
Après un reflux de l’effort d’épargne il y a quelques années, les français renouent avec leurs efforts en faisant grimper le taux à près de 16%.
Cette nouvelle donne permet de franchir ce nouveau palier de 4 000 milliards avec une progression conséquente de 5% par rapport à l’année précédente. Non seulement l’encours a gonflé grâce à l’augmentation de l’effort d’économies mais la variation s’explique aussi par une valorisation en hausse qui augmente mécaniquement la masse globale épargnée comme le constate la Banque de France.
Le moteur de ce nouvel attrait des épargnants s’explique en grande partie par le succès récurrent du secteur de l’assurance vie avec une progression supérieure au double par rapport à la période équivalente de l’année précédente. Avec une masse globale de plus de 1 300 milliards d’euros ce placement financier confirme son succès auprès des investisseurs en représentant un tiers de leurs placements financiers totaux.
Le traditionnel plan d’épargne logement continue son pouvoir d’attraction vers un support solide combiné à un produit comme le plan d’épargne populaire en progressant de plus d’un milliard d’euros en un trimestre confirmant ainsi l’intérêt des épargnants pour ces produits. En recherche de sécurité, les études de la Banque de France montrent aussi que les épargnants ne dédaignent pas de s’aventurer sur des produits légèrement plus risqués comme l’assurance vie en unités de compte. Ce support apparaît effectivement comme plus risqué que la traditionnelle assurance vie en unités de compte car il englobe une partie d’actions. Cela ne l’empêche pas de progresser autant en un seul trimestre que sur toute l’année précédente.
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